Eug�ne Delacroix, grand g�nie de la peinture fran�aise et universelle, r�v�le ses talents extraordinaires d'�crivain � travers ce Journal, ces nombreuses notes et correspondances, r��dit�s aujourd'hui avec une fid�lit� absolue aux textes originels.Quelque temps apr�s la mort de Delacroix, sa domestique Julie apportait chez le peintre Constant Dutilleux, rue de Rennes, un paquet volumineux exp�di� par la gouvernante du ma�tre, Jenny Le Guillou. "Quelle surprise de d�couvrir cahiers et ...
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Eug�ne Delacroix, grand g�nie de la peinture fran�aise et universelle, r�v�le ses talents extraordinaires d'�crivain � travers ce Journal, ces nombreuses notes et correspondances, r��dit�s aujourd'hui avec une fid�lit� absolue aux textes originels.Quelque temps apr�s la mort de Delacroix, sa domestique Julie apportait chez le peintre Constant Dutilleux, rue de Rennes, un paquet volumineux exp�di� par la gouvernante du ma�tre, Jenny Le Guillou. "Quelle surprise de d�couvrir cahiers et agendas tout remplis de l'�criture de son illustre ami. D'autant que le bruit s'�tait r�pandu au moment des fun�railles, que Delacroix avait ordonn� � sa gouvernante de les br�ler devant lui, alors qu'il �tait d�j� alit�." Ce Journal est un monument unique. Les artistes, chez nous, sont d'ordinaire exclusivement artistes, c'est-�-dire artisans, et quand ils se m�lent d'�crire, un Fromentin par exemple fait figure d'un �crivain doubl� d'un peintre amateur. Il en va tout autrement de Delacroix, grand artiste, grand �crivain, ou mieux, grand homme dont le g�nie �clate dans toutes ses manifestations, qu'il peigne ou qu'il �crive comme chez les grands Italiens de la Renaissance. Il s'est d'ailleurs toujours �lev� contre ce qu'il appelait la "limitation des genres". Toutes sa vie, il a ador� �crire, pour lui d'abord, pour les autres ensuite, comme le montre son abondante correspondance qui, le jour o� elle sera r�unie, constituera le pendant et le compl�ment du Journal.
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