" ...Clenard comptait � Lisbonne plus de Maures et de N�gres que de Blancs, et ces Noirs, disait-il, sont pires que des brutes. Les choses ont bien chang�; le savant secr�taire de l'acad�mie de Portugal, Correa de Serra, cite plusieurs N�gres instruits, avocats, pr�dicateurs et professeurs qui, � Lisbonne, � Riojaneiro, et dans les autres possessions portugaises, se sont signal�s par leurs talents. En 1717, le N�gre don Juan Latino enseignait � S�ville la langue latine; il v�cut cent dix-sept ans ...
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" ...Clenard comptait � Lisbonne plus de Maures et de N�gres que de Blancs, et ces Noirs, disait-il, sont pires que des brutes. Les choses ont bien chang�; le savant secr�taire de l'acad�mie de Portugal, Correa de Serra, cite plusieurs N�gres instruits, avocats, pr�dicateurs et professeurs qui, � Lisbonne, � Riojaneiro, et dans les autres possessions portugaises, se sont signal�s par leurs talents. En 1717, le N�gre don Juan Latino enseignait � S�ville la langue latine; il v�cut cent dix-sept ans. La brutalit� de ces Africains dont parle Clenard, n'�tait que le r�sultat de l'oppression et de la mis�re: lui-m�me reconna�t ailleurs leur aptitude. J'enseigne, dit-il, la litt�rature � mes esclaves n�gres; j'en ferai un jour des affranchis, et j'aurai mon Diphilus comme Crassus, mon Tyron comme Ciceron; ils �crivent d�j� fort bien, et commencent � entendre le latin; le plus habile me fait la lecture � table ..." H.G.
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