Pr�sentation: Le Cr�puscule des Idoles ou Comment on philosophe avec un marteau (titre original: G�tzen-D�mmerung oder wie man mit dem Hammer philosophiert; le sous-titre est parfois traduit par Comment philosopher � coup de marteau, mais cette traduction est incorrecte) est une oeuvre du philosophe Friedrich Nietzsche �crite et publi�e en 1888 et con�ue comme un r�sum� de sa philosophie. Le titre est une r�f�rence ironique au Cr�puscule des dieux de Richard Wagner. Elle est compos�e d'un avant ...
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Pr�sentation: Le Cr�puscule des Idoles ou Comment on philosophe avec un marteau (titre original: G�tzen-D�mmerung oder wie man mit dem Hammer philosophiert; le sous-titre est parfois traduit par Comment philosopher � coup de marteau, mais cette traduction est incorrecte) est une oeuvre du philosophe Friedrich Nietzsche �crite et publi�e en 1888 et con�ue comme un r�sum� de sa philosophie. Le titre est une r�f�rence ironique au Cr�puscule des dieux de Richard Wagner. Elle est compos�e d'un avant-propos, de dix chapitres et d'un extrait d'Ainsi parlait Zarathoustra ( Le marteau parle ).L'auteur: Friedrich Wilhelm Nietzsche est un philologue, philosophe et po�te allemand n� le 15 octobre 1844 � R�cken, en Prusse, et mort le 25 ao�t 1900 � Weimar, en Allemagne.L'oeuvre de Nietzsche est essentiellement une critique de la culture occidentale moderne et de l'ensemble de ses valeurs morales (issues de la d�valuation chr�tienne du monde), politiques (la d�mocratie, l'�galitarisme), philosophiques (le platonisme, mais surtout le socratisme, et toutes les formes de dualisme m�taphysique) et religieuses (le christianisme et le bouddhisme). Cette critique proc�de d'un projet de d�valuer ces valeurs et d'en instituer de nouvelles d�passant le ressentiment et la volont� de n�ant qui ont domin� l'histoire de l'Europe sous l'influence du christianisme; ceci notamment par l'affirmation d'un �ternel Retour du m�me et par le d�passement de l'humanit� et l'av�nement du surhomme. L'expos� de ses id�es prend dans l'ensemble une forme aphoristique ou po�tique.Extrait: De tout temps les sages ont port� le m�me jugement sur la vie: elle ne vaut rien... Toujours et partout on a entendu sortir de leur bouche la m�me parole, - une parole pleine de doute, pleine de m�lancolie, pleine de fatigue de la vie, pleine de r�sistance contre la vie. Socrate lui-m�me a dit en mourant: Vivre - c'est �tre longtemps malade: je dois un coq � Esculape lib�rateur. Socrate en avait assez. - Qu'est-ce que cela d�montre ? Qu'est-ce que cela montre ? - Autrefois on aurait dit (- oh ! on l'a dit, et assez haut, et nos pessimistes en t�te !): Il faut bien qu'il y ait l�-dedans quelque chose de vrai ! Le consensus sapientium d�montre la v�rit�. - Parlons-nous ainsi, aujourd'hui encore ? le pouvons-nous ? Il faut en tous les cas qu'il y ait ici quelque chose de malade, - voil� notre r�ponse: ces sages parmi les sages de tous les temps, il faudrait d'abord les voir de pr�s ! Peut-�tre tant qu'ils sont, n'�taient-ils plus fermes sur leurs jambes, peut-�tre �taient-ils en retard, chancelants, d�cadents peut-�tre ? La sagesse paraissait-elle peut-�tre sur la terre comme un corbeau, qu'une petite odeur de charogne enthousiaste ?...
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