En famille - dont le titre fait �cho � Sans famille publi� en 1878 - est le cinquanti�me ouvrage d'une oeuvre qui d�nonce les conditions de travail, particuli�rement celles des enfants, et dont l'auteur milite pour le droit au divorce, la r�forme des lois des h�pitaux psychiatriques, ou encore les droits des enfants naturels. Dans la lign�e des r�cits d'enfants � la recherche de leurs origines, ce roman populaire se penche �galement sur la question sociale qui p�occupait beaucoup d'�crivains de l ...
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En famille - dont le titre fait �cho � Sans famille publi� en 1878 - est le cinquanti�me ouvrage d'une oeuvre qui d�nonce les conditions de travail, particuli�rement celles des enfants, et dont l'auteur milite pour le droit au divorce, la r�forme des lois des h�pitaux psychiatriques, ou encore les droits des enfants naturels. Dans la lign�e des r�cits d'enfants � la recherche de leurs origines, ce roman populaire se penche �galement sur la question sociale qui p�occupait beaucoup d'�crivains de l'�poque. � la fin du XIXe si�cle, la jeune Perrine Paindavoine a entam�, avec ses parents, un voyage de l'Inde vers la France pour tenter d'atteindre Maraucourt, o� r�side le riche grand-p�re Vulfran Paindavoine, qui a rompu toute relation avec son fils Edmond du jour o� celui-ci a �pous� la future m�re de Perrine, l'Anglo-Indienne Marie Doressany. Le roman commence avec l'arriv�e, apr�s la mort d'Edmond, de Marie et de Perrine � Paris, �puis�es et sans argent. Tr�s rapidement, Marie, ext�nu�e par le voyage, est � l'article de la mort. Avant de mourir, elle r�v�le � Perrine que le vieux Vulfran aurait certainement recueilli son fils Edmond, mais qu'il aurait sans doute rejet� sa belle-fille et sa petite-fille car le vieil homme, qui a toujours �t� contre le mariage de ses parents, a toujours refus� d'avoir des relations avec la jeune Perrine. � la mort de sa m�re, Perrine rest�e seule et sans argent, r�ussit � se rendre � pied � Maroucourt o� son grand-p�re, le vieux Vulfran, riche industriel du textile, bourru et inflexible avec les humbles, continue � diriger son empire industriel, sans cesser d'attendre le retour de son fils bienaim� Edmond. De crainte d'�tre rejet�e, Perrine ne s'identifie pas et commence � travailler sous le faux nom d'Aur�lie comme ouvri�re dans l'usine de son grand-p�re. Malgr� l'�tat d'extr�me indigence auquel la r�duit le maigre salaire qu'elle per�oit, la d�termination, l'esprit d'initiative et la loyaut� de la jeune fille la font vite remarquer par le vieux Vulfran qui, devenu aveugle � la suite d'une cataracte, la promeut au rang de premi�re interpr�te et traductrice de l'anglais, langue que lui a appris sa m�re, sans soup�onner qu'il s'agit de sa petite-fille. Celle-ci deviendra bient�t sa secr�taire personnelle. Entretemps, le vieux Vulfran, qui poursuit ses recherches afin de retrouver son fils, finit par d�couvrir que son cher Edmond est mort, apr�s �tre tomb� dans une grande d�pression. Dans ces tristes moments, Perrine reste � ses c�t�s, en l'aidant � se remettre du terrible coup qu'il a re�u. Peu � peu, la jeune fille va conqu�rir l'affection de son grand-p�re, qui commence � soup�onner sa v�ritable identit�. Apr�s quelques investigations men�es en secret, le grand-p�re d�couvre que la jeune fille qui l'a aid� dans ses moments de d�tresse et qu'il connait sous le nom d' Aur�lie n'est autre que sa petite-fille, et finira par l'accueillir avec joie dans la famille. Par la suite, quand le grand-p�re aura retrouv� la vue apr�s une op�ration de sa cataracte, il reconnaitra les traits de son fils perdu dans le visage de Perrine.
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