Extrait: Le 1er janvier 1782., le baron Fran�ois-Armand de Luizzi �tait assis au coin du feu, dans son ch�teau de Ronquerolles. Quoique je n'aie pas vu ce ch�teau depuis vingt ans, je me le rappelle parfaitement. Contre l'ordinaire des ch�teaux f�odaux, il �tait situ� au fond d'une vall�e; il consistait alors en quatre tours li�es ensemble par quatre corps de b�timents; les tours et les b�timents �taient surmont�s de toits aigus en ardoises, chose rare dans les Pyr�n�es. Ainsi le ch�teau vu ...
Read More
Extrait: Le 1er janvier 1782., le baron Fran�ois-Armand de Luizzi �tait assis au coin du feu, dans son ch�teau de Ronquerolles. Quoique je n'aie pas vu ce ch�teau depuis vingt ans, je me le rappelle parfaitement. Contre l'ordinaire des ch�teaux f�odaux, il �tait situ� au fond d'une vall�e; il consistait alors en quatre tours li�es ensemble par quatre corps de b�timents; les tours et les b�timents �taient surmont�s de toits aigus en ardoises, chose rare dans les Pyr�n�es. Ainsi le ch�teau vu du haut des collines qui l'entouraient paraissait plut�t une habitation du seizi�me ou du dix-septi�me si�cle qu'une forteresse de l'an 1327, �poque � laquelle il avait �t� b�ti. Dans mon enfance, j'ai souvent visit� l'int�rieur de ce ch�teau, et je me souviens que j'admirais surtout les larges dalles dont �taient pav�s les greniers o� nous jouions. Ces dalles, qui faisaient honte aux mis�rables carreaux de ma maison, avaient d�fendu les plates-formes de Ronquerolles quand c'�tait un ch�teau fort; plus tard on les avait recouvertes de toits pointus comme ceux qu'on voit sur la porte de Vincennes, mais sans toucher � la construction primitive.
Read Less