Le Magasin d'antiquit�s, Le Magasin d'antiquit�s, en anglais The Old Curiosity Shop, est, avec Barnaby Rudge, l'un des deux romans que Charles Dickens (1812-1870) a publi�s, en compagnie de quelques nouvelles, dans son anecdotique et �ph�m�re revue L'Horloge de Ma�tre Humphrey, parue de 1840 � 1841, puis en un volume en 1841. Master Humphrey est cens� �tre le narrateur des premiers chapitres, puis l'histoire est confi�e � une autre voix, sans solution de continuit� entre l'une et l'autre. Il ...
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Le Magasin d'antiquit�s, Le Magasin d'antiquit�s, en anglais The Old Curiosity Shop, est, avec Barnaby Rudge, l'un des deux romans que Charles Dickens (1812-1870) a publi�s, en compagnie de quelques nouvelles, dans son anecdotique et �ph�m�re revue L'Horloge de Ma�tre Humphrey, parue de 1840 � 1841, puis en un volume en 1841. Master Humphrey est cens� �tre le narrateur des premiers chapitres, puis l'histoire est confi�e � une autre voix, sans solution de continuit� entre l'une et l'autre. Il concerne la jeune Nell Trent (la petite Nell) qui vit avec son grand-p�re maternel, dont le nom n'est jamais r�v�l�, dans une vieille maison de Londres appel�e The Old Curiosity Shop, car elle comprend en rez-de-chauss�e un magasin d'antiquit�s bourr�, selon Gilbert Keith Chesterton, d' objets grotesques et sinistres, d'armes bizarres, de d�corations en volutes diaboliques . Centr�e sur les deux protagonistes, le grand-p�re et la petite-fille, l'intrigue est d'abord marqu�e par le myst�re. Pourquoi cette situation ? Pourquoi l'absence du vieil homme pendant la nuit ? Bient�t, cependant, le voile se d�chire avec l'intervention de plus en plus appuy�e du nain Daniel Quilp, aussi difforme d'aspect que rou� et cruel de temp�rament. Divers comparses prennent �galement substance, soit du c�t� du couple des protagonistes, soit de celui de ses pers�cuteurs. Jusqu'au jour o�, par une d�cision dont l'enfant a l'id�e, l'intrigue s'ouvre brusquement sur le monde et bascule dans le champ du picaresque, avec l'errance, l'aventure de la route, les rencontres inopin�es. D�s lors, le pathos, d�j� appuy� dans la premi�re partie, s'amplifie jusqu'� devenir extr�me, Dickens ayant, sans r�mission possible, fond� son histoire sur le sort pitoyable d'une orpheline et d'un vieillard, qui plus est en situation de faiblesse et en butte � l'adversit�, les deux suscit�es par la convoitise et la concupiscence des plus vils. La mort de la petite Nell, bient�t suivie de celle de son grand-p�re, reste l'un des �v�nements les plus c�l�bres de la fiction anglaise; � l'�poque de la parution des feuilletons, elle a suscit� une vague de r�actions jusqu'alors in�dite: des milliers de lecteurs, des hommes semble-t-il, ont implor� Dickens de garder l'enfant en vie, puis des milliers d'autres ont exprim� leur deuil de sa disparition qui a pris l'envergure d'une catastrophe nationale.
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