Les deux livres du De diuinatione se presentent comme un dialogue philosophique de villa, tenu a Tusculum, entre Ciceron et son frere Quintus. La question porte sur le credit qu'il convient d'accorder a la divination. Au livre 1, Quintus se montre affirmatif; son expose, d'orientation globalement stoicienne, repose sur de nombreux exemples, tant grecs que romains. Mais au livre 2, Ciceron, qui s'inspire des academiciens Carneade et Clitomaque, adopte une position plus nuancee, voire nettement sceptique; il admet cependant ...
Read More
Les deux livres du De diuinatione se presentent comme un dialogue philosophique de villa, tenu a Tusculum, entre Ciceron et son frere Quintus. La question porte sur le credit qu'il convient d'accorder a la divination. Au livre 1, Quintus se montre affirmatif; son expose, d'orientation globalement stoicienne, repose sur de nombreux exemples, tant grecs que romains. Mais au livre 2, Ciceron, qui s'inspire des academiciens Carneade et Clitomaque, adopte une position plus nuancee, voire nettement sceptique; il admet cependant l'importance de la divination comme facteur de moderation dans la vie politico-religieuse. La redaction du De diuinatione etant achevee pour l'essentiel a la mort de Cesar, l'Arpinate - soucieux de renouer avec l'action politique - y integre le bilan de son oeuvre philosophique. Apres une introduction specifique, ce second volume contient le texte, la traduction et le commentaire du second livre.
Read Less