A l'heure ou les echanges culturels sont vehicules par un anglais standardise, meme si d'autres langues de portee mondiale commencent a modifier l'equilibre des forces dans la production de la culture, Emily Apter mene une reflexion sur les zones de traduction. Traduire, est-ce perpetuer ou effacer la memoire culturelle ? Tout est-il traduisible ? A travers une grande variete de champs - de l' invention de la litterature comparee par Leo Spitzer et Erich Auerbach a la situation de la litterature algerienne apres l ...
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A l'heure ou les echanges culturels sont vehicules par un anglais standardise, meme si d'autres langues de portee mondiale commencent a modifier l'equilibre des forces dans la production de la culture, Emily Apter mene une reflexion sur les zones de traduction. Traduire, est-ce perpetuer ou effacer la memoire culturelle ? Tout est-il traduisible ? A travers une grande variete de champs - de l' invention de la litterature comparee par Leo Spitzer et Erich Auerbach a la situation de la litterature algerienne apres l'Independance, et du role politique crucial de la traduction apres le 11-Septembre a la fabrique des langues (pidgins, creoles) -, son questionnement est ouvert aux litteratures du monde entier. Elle ne traite pas de la seule discipline litteraire, mais des rapports entre les langues. Une nouvelle litterature comparee se dessine ici, celle dont nous avons besoin pour preserver l' intraduisible sans renoncer a mettre en relation. Penser la traduction, c'est faire une politique du vivre ensemble. Emily Apter est professeur a la New York University dans les departements de Francais et de Litterature comparee. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Helene Quiniou
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