Au mois de juillet 1870, j'achevais la troisi???me ann???e de mes ???tudes ??? l'???cole centrale des arts et manufactures. C'???tait le moment o??? la guerre, qui allait ???tre d???clar???e, remplissait Paris de tumulte et de bruit. Dans nos th??????tres, tout un peuple fouett??? par les excitations d'une partie de la presse, ???coutait debout, en le couvrant d'applaudissements fr???n???tiques, le refrain terrible de cette Marseillaise qui devait nous mener ??? tant de d???sastres. Des r???giments passaient sur les ...
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Au mois de juillet 1870, j'achevais la troisi???me ann???e de mes ???tudes ??? l'???cole centrale des arts et manufactures. C'???tait le moment o??? la guerre, qui allait ???tre d???clar???e, remplissait Paris de tumulte et de bruit. Dans nos th??????tres, tout un peuple fouett??? par les excitations d'une partie de la presse, ???coutait debout, en le couvrant d'applaudissements fr???n???tiques, le refrain terrible de cette Marseillaise qui devait nous mener ??? tant de d???sastres. Des r???giments passaient sur les boulevards, accompagn???s par les clameurs de milliers d'oisifs qui croyaient qu'on gagnait des batailles avec des cris. La ritournelle de la chanson des Girondins se promenait par les rues, psalmodi???e par la voix des gavroches. Cette agitation factice pouvait faire supposer ??? un observateur inattentif que la grande ville d???sirait, appelait la guerre; le gouvernement, qui voulait ???tre tromp???, s'y trompa.
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