English summary: This is the last of five volumes collecting the letters of the Renaissance poet and intellectual Petrarch. The letters span the public and private realms of Petrarch's life. Through these letters, Petrarch criticized the corruption of the Church, exults in the spread of Humanism, laments his disappointment with Charles IV, and defends himself from charges of jealousy towards Boccaccio. The volume also includes a series of letters written to the illustrious authors of Antiquity, in which Petrarch uses the ...
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English summary: This is the last of five volumes collecting the letters of the Renaissance poet and intellectual Petrarch. The letters span the public and private realms of Petrarch's life. Through these letters, Petrarch criticized the corruption of the Church, exults in the spread of Humanism, laments his disappointment with Charles IV, and defends himself from charges of jealousy towards Boccaccio. The volume also includes a series of letters written to the illustrious authors of Antiquity, in which Petrarch uses the past to better narrate the Humanism of the present. Critical edition with French translation. French description: Ce volume, dernier des Lettres familieres de Petrarque, cloture, apres la publication des cinq volumes des Lettres de la vieillesse, advenue en decembre 2013, l'immense correspondance de Petrarque dont la publication a ete entreprise en l'annee 2002 sous la direction de Pierre Laurens. Le texte est celui de Vittorio Rossi comme dans tous les autres volumes de la serie, Andre Longpre a donne la traduction, revisee par Pierre Laurens, Ugo Dotti, auteur de la Vita di Petrarca, traduite en francais et recemment reeditee et augmentee, et a l'heure actuelle le meilleur connaisseur de la biographie du poete, est, comme dans les precedents volumes, responsable des Notices et des Notes, mises en francais par Frank La Brasca. Ecrites entre 1358-59 (Petrarque est alors a Milan) et 1366 (il est depuis 1362 installe a Venise), ces lettres, comme celles des periodes precedentes se partagent entre les deux registres, public et prive. Au premier appartiennent notamment les lettres du vingtieme livre ou l'auteur, qui lance au meme moment les severes Sine nomine, denonce la corruption galopante de l'Eglise, representee a cette date par Innocent VI; ou les lettres du meme livre et du suivant, adressees a l'empereur, a l'imperatrice, aux dignitaires laiques et ecclesiastiques, ou le poete, qui s'est acquis une remarquable faveur aupres de la tres prestigieuse cour de Prague, se rejouit de voir l'humanisme franchir les Alpes, mais ne cache pas sa desillusion, causee par la fuite de Charles IV apres son couronnement a Rome qui avait suscite tant d'esperances et, avec force et autorite, exercant la mission du nouvel intellectuel, rappelle inlassablement a Cesar a ses devoirs. Meme si elles ne sont pas politiques au sens strict du terme, ces missives tendent, dans l'economie particuliere du recueil, a promouvoir l'auteur - l'intellectuel nouveau de l'humanisme - a une position plus elevee au regard des cercles politiques eux-memes, sinon toujours comme un conseiller entendu, du moins comme un maitre ecoute. - En contrepoint et relevant du registre prive les lettres qui traduisent tres librement les dispositions du poete vieillissant, telle la lettre adressee a Jean Boccace au debut de l'ete 1359, dans laquelle Petrarque, que son ami soupconne de nourrir de la jalousie a l'endroit de Dante, se defend contre ce reproche tout en defendant sa conviction que seul le latin et non la langue vernaculaire est la langue par excellence qui convient a toute oeuvre de grande volee. Mais le trait qui distingue ce dernier volume des precedents et met le sceau ultime sur ce monumental recueil, est; le caractere du vingt-quatrieme livre, adresse Antiquis illustribus. Dans ce livre, preface par la lettre a l'ami de jeunesse, Philippe de Cabassolles, Petrarque dialogue, message supreme delivre par l'humaniste a l'antiquite reconquise, avec les plus illustres des Anciens: Varron, Ciceron, Quintilien, Tite Live, Asinius Pollion, Horace, Virgile, Socrate. Particulierement remarquables sont les deux lettres a Ciceron, la premiere, ecrite apres sa decouverte des Lettres a Atticus, dans laquelle, ira dictante, il reproche severement a son auteur prefere d'avoir ete infidele a son message philosophique, et la deuxieme, ou il lui dit sa devotion et lui restitue son estime et les deux lettres, a Horace et a Virgile, l'une en metre lyrique, l'autre e
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